Dans le couple, s’il y a une pratique qui peut donner du piquant, c’est bien la fessée. Ce n’est pas une question de rapports BDSM, de fétichisme, de douleur ou autre possibilité, c’est juste un jeu coquin qui peut soit être pratiqué en guise de préliminaires, soit en guise de punition, soit de récompense (ou plaisir).
Pourquoi la fessée tient une place particulière au sein du couple ?
Que ce soit la femme qui donne la fessée à son homme soumis ou l’homme qui donne la fessée à la femme soumise, le sentiment de puissance, de contrôle et de domination sur le partenaire est indéniable et surtout, si excitant. Après tout, le pouvoir est une très grande source d’excitation. Là, c’est la même chose.
Beaucoup de femmes avouent prendre beaucoup de plaisir à fesser leur homme soumis. L’inverse étant vrai aussi, mais tout de suite, des mauvais mots viennent à l’esprit. Il n’est même pas question de relation dirigée par une femme (FLR) mais bien de jeux sensuels au sein du couple.
Cette pratique corporelle peut même être cherchée de la part du partenaire qui reçoit, en faisant exprès de mal faire certaines choses par exemple. Comme un gamin qui outrepasse les ordres et qui sera puni.
La femme dominatrice peut en user et en abuser, autant pour infliger les coups que pour les refuser. Après tout, c’est la dominatrice qui commande, pas le soumis.
Pourquoi la fessée est un art qui ne s’improvise pas ?
Donner une fessée sensuelle, ou BDSM, ce n’est pas faire pleuvoir une pluie de coups sur l’arrière train du soumis. Ce serait trop simple et pas vraiment excitant.
Pour bien donner la fessée, la dominatrice (je vais rester dans cet ordre de relation dominante/soumis pour plus de clarté) doit mettre en position humiliante le soumis. Le soumis ne doit pas pouvoir prédire / anticiper quand le prochain coup sur son cul va tomber. Le soumis ne doit pas pouvoir savoir si ce sera un coup “violent” ou beaucoup plus doux. La dominatrice doit dire le nombre de coups que le soumis va recevoir pour telle punition (oui, tout doit être dit et répété avant de commencer la séance). Bien sûr, la dominatrice peut changer le nombre de coups en cours de route mais en expliquant pour quelle(s) raison(s).
La fessée ne se pratique pas avec n’importe quel accessoire et pas sur n’importe quelle partie du corps
Bien sûr, les fesses, car elles sont rebondies, endurcies. Par contre, attention sur les flancs et sur la zone juste en dessous (en haut des cuisses). Ces deux dernières zones sont très sensibles. La douleur est immense, et ce qui est encore plus important, les traces peuvent être très rapidement rouge et des coupures peuvent apparaitre.
Pour les accessoires, retenez une chose, plus la surface qui s’abat sur le cul du soumis est grande moins la douleur est vive mais plus le bruit est impressionnant !
Une cravache ne va pas faire beaucoup de bruit, tant l’extrémité que la tige. Par contre la douleur va être immense (les cris du soumis aussi)
Un paddle (un morceau de bois large comme une petite planche à découper) aura moins de force d’impact mais sont bruit sera très intense.
Un paddle avec des pics, là, vous cumulez les avantages (bruits et petites surfaces d’impact).
Bien évidemment, vous pouvez pratiquer avec la main, mais vous allez vite le regretter. La main de la dominatrice va s’échauffer, devenir un peu douloureuse. Si vous n’avez pas d’accessoires coquins à disposition, prenez une spatule de cuisine, ça fera l’affaire ou demander au soumis bricoleur de fabriquer son accessoire d’impact.